20-24 février 2013

Nikolay Ananiev:
«Venez même demain !»

18 avril 2012

 

Le championnat du monde de cyclismesur piste2013 aura lieu dans le bâtiment du vélodrome de Minsk étant l’une des trois constructions du complexe sportif«Minsk-Arena». NicolayAnaniev, le directeur général duplus grand centre sportifde la Biélorussie, parledes aspects principauxde cet événement.

Monsieur Ananiev, à quel point c’était inattendu pour vous quand on avait attribué le droit à l’organisation du Championnat du monde de cyclisme sur piste au centre sportif «Minsk-Arena»?

—Je voudrais dire que cette nouvelle  n’était pas surprenante pour moi. Puisque nous comprenions qu’il y avait plusieurs composants objectifs du succès d’une demande biélorusse. Premièrement, c’étaient de bons résultats de nos sportifs: Tsylinskaya, Kirienko, Lisovski, Sharakova, Panarina. Ils ont gagné des médailles aux Jeux Olympiques et aux championnats du monde, aux étapes de la Coupe du monde. Deuxièmement, c’était le vélodrome lui-même. Cette construction  unique a été bâtie conformément à toutes les normes internationales et répond à tous les standards mondiaux. Notre vélodrome est l’un des meilleurs en Europe. Olga Panarina l’a confirmé, ayant réalisé le meilleur temps dans l’histoire de 500 mètres contre-la-montre sur piste. Troisièmement, notre République a organisé le championnat d’Europe en 2009. Le déroulement réussi des compétitions nous a rapproché du niveau mondial. Pendant une visite d’inspection qui s’est tenue l’année passée, nous avons présenté le potentiel du vélodrome et du complexe «Minsk-Arena»  tout entier. De plus, l'Union cycliste internationale a estimé notre travail, s’étant persuadée que le déroulement des compétitions à Minsk assurerait l’organisation du plus haut niveau. Je crois que ce sont des composants principaux de la décision de l’UCI.

Naturellement, la demande biélorusse a été approuvée à tous les niveaux –  par le gouvernement, le Ministère du sport et du tourisme, le Comité exécutif de Minsk, puisque c’est un grand événement non seulement dans le monde cycliste, mais aussi pour tout notre pays. Voir les meilleurs cyclistes du monde – c’est le must.

—  Est-ce que l’infrastructure du complexe  «Minsk-Arena» est déjà prête aux compétitions ?

—  Etantle directeur général du complexe «Minsk-Arena», je peux constater que nous sommes prêts à effectuer des compétitions même aujourd’hui. Evidemment,  chaque sport a ses nuances. Par exemple, aujourd’hui nous inaugurons le Championnat du monde de patinage artistique  parmi les juniors. Mais il y a quelques jours nous y avons organisé le concert. Les inspecteurs de l’UCI ont avoué qu’ils n’avaient jamais vu rien de pareil et que l’Europe devait prendre exemple de la Biélorussie.

Heureusement, il n’y a pas de telles difficultés au vélodrome. Le terrain au sein du vélodrome peut être utilisé pour des événements sportifs ou culturels, mais la surface et les pistes n’ont jamais subi des transformations, elles sont destinées uniquement aux coureurs. Le vélodrome est toujours prêt à organiser des événements sportifs différents.

Quant à l’infrastructure urbaine, Minsk a déjà prouvé qu’il est capable d’organiser des compétitions sportives différentes au plus haut niveau.

—Pourriez-vouz nous parler en détaildu Championnat d’Europe de cyclisme sur piste qui a eu lieu à Minsk en 2009?

—C’était une vraie fête, les spécialistes avaient de bonnes conditions autravail, les sportifs ont réalisé de meilleurs résultats. Je suis persuadé que la Fédération cycliste fera tout son possible pour que l’intérêt des spectateurs soit vif. Je pense que le championnat du monde attirera plus de supporteurs venant des pays différents par comparaison avec le championnat d’Europe.

— Ce n'est pas un secretque les étrangers connaissent peu la Biélorussie. Est-ce que c’est un problème important?

— Lors des préparations au championnat du monde nos hôtes se sont convaincus que nous avions de bonnes conditions du point de vue de l’organisation, de la sécurité, des services, etc. Même les représentants du Japon étaient contents, malgré le fait qu’ils ne savaient pas la localisation de la Biélorussie, pays exotique pour eux. Bien que notre pays se trouve au centre de l’Europe. Il est probable que nous n’ayonspas encore appris à présenter notre pays. Il nous faut avoir plus d’expérience et l’expérience doit s'accumuler. Au moins, avec l’apparition du complexe «Minsk-Arena» beaucoup d’étrangers ont déjà enrichi leurs connaissances sur la Biélorussie. Plusieurs sportifs y arrivent pour s’entraîner. Les stars du sport nous fréquentent souvent, par exemple, Sven Kramer, le patineur néerlandais, champion des Jeux Olympiques. D'ailleurs, la situation est pare        ille dans le domaine de la culture. Je suis sûr que le championnat du monde de cyclisme à Minsk ne sera pas un événement exotique.

— La «Minsk-Arena» est une salle omnisports. Est-ce que c’est difficile à savoir synchroniser des événements en question?

— Le complexe se compose de trois bâtiments, notamment, d’une arène, d’une patinoire de vitesse et d’un vélodrome. Chacun de ces bâtiments peut être considéré comme une construction du niveau international. Mais ils sont unis dans un seul complexe ce qui complique l’exploitation. Si l’un des bâtiments accueille un événement sportif, deux autres sont inutilisés. Parfois trois événements du niveau républicain coïncident. Cela résulte des difficultés. Par exemple, 15 mille personnes se réunissent dans le bâtiment de l’Arène pour jouirdu match de la Ligue continentale dehockey. Il faut les accueillir, les nourrir, les accompagner aux tribunes. Parallèlement, dans d’autres bâtiments les sportifs continuent à s’entraîner ou un événement sportif moins important s’y tient. Tout le monde exige notre attention. Seul le travail bien agencé de toute notre équipe peut assurer l’organisation des événements à haut niveau.

La «Minsk-Arena» accueille régulièrement des compétitions internationales. Qu’en pensez-vous, si cette tendance aura la suite ?

—J’en suis sûr. Le Championnat du monde de cyclisme donne la possibilité à la «Minsk-Arena» et à tout notre pays de se présenter à l'échelle mondiale. La question de l’installation des hôtes à des hôtels reste primordiale. Au centre de la ville il y a des  hôtels: « Yubileynaya », «Planeta », «Victoria», «Europe» et «Minsk». De plus, on bâtit trois hôtels près de la «Minsk-Arena». Grace à cela les sportifs et les hôtes auront la possibilité de s’installer non loin du lieu de l’action. La restauration joue ainsi un rôle important. J’ai visité plusieurs pays où j’ai pris connaissance de plusieurs méthodes de l’organisation d’un événement sportif. Notre restauration n’est pas pire qu’à l'étranger. Les représentants des organisations internationales se nourissent dans le restaurant de l’Arène et ils sont très contents de la qualité des repas.

— Comment est-ce que l’organisation de telles compétitions peut influencerle  sport biélorusse en général et le cyclisme en particulier?

— Toute compétitionde l’échelle mondiale donne l’essor au développement d’un sport. Si les sportifs qui représentent le pays obtiennent de bons résultats, ils montent sur le piédestal et on hisse le drapeau national à la face des supporteurs, des proches, des amis. Ce sont des moments inoubliables. Une compétition pareille a de l'importance pour la popularisation du sport et pour son développement ultérieur en Biélorussie. On ne peut pas répondre autrement à cette question.

 

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© Fédération cycliste de la Biélorussie, 2012